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CONNAISSANCE DU BOULEDOGUE FRANCAIS
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SES ORIGINES :
Bien qu’il n’en soit pas complètement certain, nos petits Bouledogues sont probablement de lointains parents du Bulldog Anglais. Ils trouvent, comme tous les molossoïdes, leurs origines profondes dans les Molosses de l’Empire Romain ainsi que les Alans du moyen âge.
Mais c’est surtout au 19ème siècle que des éleveurs Parisiens passionnés, font leur sélection à partir de plusieurs races afin d’obtenir de petits chiens robustes très utiles dans les boucheries parisiennes pour lutter contre les rats. D’abord utilisé comme ratier, il devient ensuite le compagnon des cochers de Paris qui le font ainsi connaître à leur clientèle aisée et lui ouvre les portes de la bourgeoisie. Le premier club de race ouvre en 1880 et suit alors de près la première inscription au registre en 1885. Le premier standard est établi en 1898. Alors qu’il gagne sa place dans le monde cynophile , il gagne également le cœur de nombreux artistes comme par exemple Colette.
Dès le début du 20ème siècle ce petit chien, pourtant issu des couches les plus pauvres de la population, devient la coqueluche des femmes de la haute société et connaît un véritable succès en France, mais également dans les autres pays d’Europe où il est convoité par l’Aristocratie, la Royauté Anglaise et l’Empereur de Russie. Parallèlement il séduit également les couches populaires et en particulier les férus de combats de chiens car à cette époque le Bouledogue n’avaient pas encore acquis son caractère de chien de compagnie et possédait encore la ténacité des molossoïdes dont il était issu.
Ce succès perdure jusqu’à la seconde guerre mondiale puis le Bouledogue Français se fait rare au point quasiment de disparaître. Ce n’est que grâce à la ténacité d’éleveurs passionnés qu’il revient aujourd’hui sous les feux de la rampe.
SON CARACTERE
Joyeux, câlin et joueur, le Bouledogue Français est un chien « pot de colle » qui a besoin de la présence de son maître. S’il peut supporter son absence quelques heures il est plus difficile de le laisser seul des jours entiers mais heureusement sa petite taille permet de l’emmener partout où il est possible afin qu’il ne soit pas malheureux.
Il adore les enfants et jouera volontiers avec eux sans jamais montrer une once d’agressivité. D’ailleurs s’il aboie parfois pour signaler l’arrivée d’un étranger, le vrai Bouledogue, bien éduqué, ne mordra jamais un humain. L’agressivité est une tare pour cette race.
Etant une race dominante, l’éducation est une question primordiale car dès son plus jeune âge, il testera les limites laissées par son maître.
Une éducation trop laxiste pourrait avoir de mauvaises répercutions sur la vie de tous les jours. « être ferme mais sans brusquer » voilà la devise d’une bonne éducation , car le Bouledogue peut facilement se braquer face à une éducation trop « agressive », alors qu’au contraire une fermeté bien dosée dans la voix lui permettra d’incorporer rapidement et facilement les règles de la maison.
C’est un chien qui aboie rarement, il fera un minimum de garde mais ce n’est pas son occupation première… ce qu’il aime c’est être câliner par son maître et se dépenser un peu tout les jours.
Lorsqu’on a eu un Bouledogue dans sa vie, on ne peut plus se passer de sa compagnie.
LE STANDARD
Tête :
La tête doit être très forte, large et carrée, la peau la recouvrant en formant des plis et des rides presque symétriques. La tête du bouledogue est caractérisée par un retrait du massif maxillo-nasal, le crâne ayant pris en largeur ce qu’il a perdu en longueur.
Région Crânienne :
Crâne : Large, presque plat, le front très bombé. Arcades sourcilièresproéminentes, séparées par un sillon particulièrement développé entreles yeux. Le sillon ne doit pas se prolonger sur le front. Crête occipitaletrès peu développée.
Région Faciale :
Stop : Profondément accentué. Truffe : Large, très courte, retroussée, les narines bien ouvertes et symétriques, dirigées obliquement vers l’arrière. L’inclinaison desnarines ainsi que le nez retroussé ( dit « remouché ») doivent toutefois permettre une respiration nasale normale. Chanfrein : Très court, large, présentant des plis concentriquement symétriques descendant sur les lèvres supérieures (longueur 1/6 degréde la longueur totale de la tête). Lèvres : Epaisses, un peu lâches et noires. La lèvre supérieure rejointl’inférieure en son milieu et cache complètement les dents qui ne doiventjamais être visibles. Le profil de la lèvre supérieure est descendant etarrondi. La langue ne doit jamais être apparente. Mâchoires : Larges, carrées, puissantes. La mâchoire inférieure décritune courbe large, aboutissant en avant de la mâchoire supérieure. Labouche étant fermée, la proéminence de la mâchoire inférieure(prognathisme) est modérée par l’incurvation des branches du maxillaireinférieur. Cette incurvation est nécessaire pour éviter un décalage trop important de la mâchoire inférieure. Dents : Les incisives inférieures ne sont en aucun cas en arrière desincisives supérieures. L’arcade incisive inférieure est arrondie. Lesmâchoires ne doivent pas présenter de déviation latérale ni de torsion.Le décalage des arcades incisives ne saurait être strictement délimité, la condition essentielle restant que la lèvre du haut et celle du bas serejoignent pour cacher complètement les dents. Joues : Les muscles des joues sont bien développés, mais non ensaillie. Yeux : A l’expression éveillée, placés bas, assez loin de la truffe etsurtout des oreilles, de couleur foncée, assez grands, bien ronds,légèrement en saillie et ne laissant voir aucune trace de blanc(sclérotique) quand l’animal regarde de face. Le bord des paupièresdoit être noir. Oreilles : De grandeur moyenne, larges à la base et arrondies ausommet. Placées haut sur la tête, mais pas trop près l’une de l’autre,portées droites. Le pavillon est ouvert vers l’avant. La peau doit êtrefine et douce au toucher
Cou : Encolure courte, légèrement incurvée, sans fanon.
Corps :
Membres antérieurs : Aplombs réguliers vus de profil et de devant.
Epaules : Courtes, épaisses, offrant une musculature ferme et apparente. Bras : Court. Coude : Strictement collé au corps. Avant-bras : Courts, bien séparés, rectilignes et musclés. Carpe et métacarpe : Solides et courts.Membres postérieurs : Les membres postérieurs sont forts et musclés, un peu plus longs que les membres antérieurs, élevant ainsi l’arrière-main. Les aplombs sont réguliers vus de profil et de derrière. Cuisse : Musclée, ferme, sans être trop arrondie. Jarret : Assez descendu, ni trop angulé, ni surtout trop droit. Métatarse : Solide et court. Le bouledogue doit naître sans ergots.
Pieds :
Poil : Beau poil ras, serré, brillant et doux.
Couleur :
Uniformément colorée fauve, bringée ou non, ou à panachure limitée. fauve bringée ou non, à panachure moyenne ou envahissante. Toutes les nuances du fauve sont admises, du rouge au café au lait. Les chiens entièrement blancs sont classés dans les « fauve bringé à panachure blanche envahissante ». Lorsqu’un chien présentera une truffe très foncée, des yeux sombres entourés de paupières foncées, certaines dépigmentations de la face pourront être exceptionnellement tolérées chez de très beaux sujets.
Taille et poids :
• Nez serré ou pincé et ronfleurs chroniques.
• Lèvres non jointives à l’avant.
• Dépigmentation des lèvres.
• Yeux clairs.
• Fanon.
• Queue relevée ou trop longue ou anormalement courte.
• Coudes décollés.
• Jarret droit ou placé vers l’avant.
• Allures incorrectes.
• Poil trop long.
• Robe mouchetée.Défauts graves :
• bec de lièvre.
• Chiens dont les incisives inférieures s’articulent en arrière des incisives supérieures.
• Chiens dont les canines sont visibles de façon permanente, la bouche étant fermée.
• Yeux hétérochromes.
• Oreilles non portées droites.
• Mutilation des oreilles, de la queue ou des ergots.
• Chien anoure.
• Ergots aux postérieurs.
• Robe de couleur noir et feu, gris souris, marron.
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